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  • One million dollars for a Guard

    One Million Dollars for a Guard!

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    Pour ceux qui aiment les histoires de trésor, la dernière anecdote nous arrive avec cette pièce de Lewis Chessmen qui vient d'être vendue aux enchères pour près de 1 million de dollars.

    Les pièces d'échecs de Lewis sont très vénérées pour leur exclusivité et leur mystère - découvertes à l'origine en 1831 sur l'île de Lewis, leur origine serait entre le XIIe et le XIIIe siècle à Trondheim, en Norvège. L’ensemble est fait d’ivoire de morse et contient 93 objets dont 78 pièces d’échecs. Le British Museum de Londres possède et expose 82 pièces, tandis que 11 d'entre elles sont conservées à Edimbourg au National Museum of Scotland. Cette dernière pièce en fait le 94ème artefact confirmé; la figure de cette 94ème pièce est celle d'un gardien qui agit comme une tour aux échecs.

    Pour cette pièce de Warder, son histoire commence à Édimbourg - la mère du vendeur l’a héritée de son père qui s’occupait d’antiquités. Le propriétaire affirme que la pièce a simplement été rangée dans un tiroir pendant des décennies, dans un petit sac. Un expéditeur anonyme prétend que son propriétaire a été étonné de son caractère unique ;

    «Ma mère aimait beaucoup les pièces d’échecs car elle admirait leur complexité et leur originalité. Elle croyait que cette pièce était spéciale et pensait qu'elle avait même une signification magique. De temps en temps, elle retirait la pièce d'échecs du tiroir pour en apprécier le caractère unique."
    Le prix final a atteint 735 000 GBP (environ 927 420 USD). Le vendeur affirme que le prix d'achat initial était de 5 GBP, soit environ 6 USD. 

    Nous espérons qu'avant quelques siècles, les pièces du jeu Andegemon atteindront ces mêmes sommets... 

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  • Combat des Trente

     

    600px blason blois chatillon svg    Le 26 Mars 1351  - Le Combat des Trente    600px armoiries jean de montfort svg

    Le combat des Trente est un fameux épisode de la guerre de Succession de Bretagne qui se déroula le 26 mars 1351 sur la commune de Guillac (Morbihan), entre Josselin et Ploërmel, près du « chêne de la lande de Mi-Voie ».

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    EXTRAIT DE LA BORDERIE, HISTOIRE DE BRETAGNE, T III PAGES 507-530.

    A la mort du duc de Bretagne, Jean III (le 30 avril 1341), faute d’héritier direct, deux compétiteurs se présentèrent pour recueillir sa succession : Jean de Bretagne, comte de Montfort et Charles de Blois.

    Bientôt, la Bretagne se trouva partagée en deux camps. La France ayant prit le parti de Charles de Blois, l’Angleterre se déclara pour Jean de Montfort, et alors commença la guerre de succession de Bretagne qui ne devait se terminer qu’au traité de Guérande, en 1364, par le triomphe de Jean de Montfort.Dès le début de la lutte, Ploërmel fut soumis par Jean de Montfort. Josselin, au contraire, resta fidèle à Charles de Blois ; de sorte qu’en 1351 une garnison anglaise, commandée par Bembro, sévissait à Ploërmel et qu’une garnison bretonne, commandée par Jean de Beaumanoir, occupait Josselin.

    Indigné d’un pareil état de choses, Beaumanoir s’en fut trouver Bembro :
    "Il faut en finir avec cette façon de tourmenter de la sorte le peuple [...]. Que Dieu soit juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente champions pour soutenir sa cause.On verra de quel côté est le droit...". Puis on convient du nombre de combattants : trente de chaque bord ; du lieu de la rencontre : le chêne de Mie-Voie, à moitié route entre Ploërmel et Josselin ; et enfin de la date : le samedi 26 mars 1351.

    Beaumanoir choisit d’abord neuf chevaliers, puis vingt écuyers, tous des meilleures familles de Bretagne.
    Dans le camp adverse il en allait autrement. Bembro n’avait pu trouver trente champions anglais. Il s’était vu obligé d’y adjoindre six aventuriers allemands et quatre bretons du parti de Montfort. Après avoir parlementé quelque temps sur le terrain, les deux troupes reculèrent chacun de leur côté, mais en faisant face, de manière à laisser entre elles un espace libre. Puis à un signal donné, elles se ruèrent l’une sur l’autre. Les Bretons, dans cette journée, ne perdirent semble-t-il que trois des leurs : Jean Rousset, Geoffroy Moëlon et Geoffroy Poulart. Du côté des Anglais, il y aurait eu, selon Froissart, une douzaine de morts, dont le chef Bembro.

    Telle fut la bataille des Trente, qui eut un retentissement considérable en Bretagne, et même en France et en Angleterre.

    ‘’Le nom des combattants‘’

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    Peinture de Penguilly-L’Haridon (1811-1870)  Le Combat des trente, 1857
    - Musée des beaux-arts de Quimper -.
     
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